
Numéro 822-823 (Janvier-février 2023)
éditorial Franchir un cap nouveau ! Jean-Marc Durand actualité • France Retraites : les mensonges du gouvernement Catherine Mills Retraites : Pour une réforme de […]
éditorial Franchir un cap nouveau ! Jean-Marc Durand actualité • France Retraites : les mensonges du gouvernement Catherine Mills Retraites : Pour une réforme de […]
En faisant remonter brutalement les taux d’intérêt, les politiques monétaires menées par les banques centrales au nom de la lutte contre l’inflation aggravent la crise structurelle des finances publiques.
Il est des périodes où les évènements donnent à l’histoire un rythme et un cours nouveaux. C’est peut-être bien ce qui est en train de se passer sous nos yeux en ce moment même.
La rentabilité du capital coûte cher aux finances publiques ! Le montant des fonds publics versés en soutien aux profits donne le vertige. Quelle efficacité ne pourrait-on atteindre si l’argent public était utilisé autrement, comme levier pour prendre le pouvoir sur l’utilisation de l’argent privé, celui des entreprises et des banques !
« On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels ». La phrase célèbre d’Anatole France pourrait-elle servir de devise à la politique annoncée par Emmanuel Macron ?
Les sanctions économiques appliquées par les États Unis et l’Union européenne seraient, selon diverses sources, sans réel impact sur l’économie russe, qualifiée – c’est la mode – de « résiliente ». Vladimir Poutine s’en est évidemment vanté lors de son discours sur l’état de la nation le 21 février dernier. Le FMI lui-même vaticine : la croissance de la Russie devrait être supérieure à celle de la zone euro dès 2024. Pourtant, pour qui sait les lire, les organismes officiels russes sont bien moins optimistes que leur président : 2022 a été une véritable année de récession, 2023 ne s’annonce pas vraiment mieux, quant à 2024 et 2025 elles seront, pour le moins, des années d’austérité budgétaire.
Les malheurs du temps viennent-ils de ce que la mondialisation capitaliste aurait handicapé la « sainte alliance » entre l’État et le capital [1] ? Le croire serait ignorer combien la crise de la civilisation contemporaine est profonde.Nous publions ici la première partie de l’exposé présenté par Évelyne Ternant à la cinquième séance du séminaire « Capitalisme, vers un nouveau paradigme ? » organisé par la Fondation Gabriel Péri et Économie&Politique.
Aucun service public n’échappe aux ravages des politiques d’austérité. Même la collecte du sang et son utilisation au service de la santé des êtres humains sont livrés à l’obsession de la rentabilité capitaliste.
Les mobilisations contre la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron et les forces qu’il incarne sont aussi porteuses d’un projet de société radicalement différent.
Les militants du PCF ont eu des raisons sérieuses d’affirmer, dans la préparation de leur congrès, une « ambition » où le projet communiste tient une place structurante, à la fois but d’une société émancipée de l’exploitation et des dominations caractéristiques de la civilisation contemporaine, et chemin pour y parvenir.
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