Économie et anthroponomie dans le projet communiste

PARIS - Le 29 octobre 2003 - PAUL BOCCARA - Agora de l'Humanité à la mutualité sur le théme "Le travail peut-il être libérateur"avec Christian BAUDELOT, Sophie BEROUD, Paul BOCCARA,Sabine FORTINO, et Christian LAROZE - Photo Patrick NUSSBAUM *** Local Caption *** 18501:06/02/04 *** Local Caption *** 18501:06/02/04
Denis Durand
membre du conseil national du PCF, codirecteur d'Économie&Politique

Le terme d’« anthroponomie » qui apparaît dans le texte préparatoire du 39ème congrès du PCF est encore peu répandu dans le débat public. Cet article tente de montrer en quoi cette notion est utile pour appréhender les traits distinctifs d’un projet communiste pour le XXIe siècle.

Dans l’opinion courante, il est usuel de définir le communisme par la propriété collective des moyens de production, par opposition au capitalisme caractérisé par la propriété privée des mêmes moyens de production. On ne consacrera pas ici de longs développements à montrer pourquoi il est nécessaire de préciser et d’élargir cette définition. D’une part, elle n’est pas suffisante pour définir le capitalisme, puisqu’il a existé dans l’histoire d’autres systèmes économiques, eux aussi caractérisés par la propriété privée des moyens de production. D’autre part, le communisme, tel que Marx et Engels, déjà, ont pu en définir les traits distinctifs, n’est pas seulement un système économique mais une émancipation de la vie humaine sous tous ses aspects.

Comment appréhender ces différents aspects – enjeux écologiques, par exemple, et aussi enjeux touchant aux relations entre les genres, entre les générations, entre les peuples du monde, qui prennent tant d’importance dans le monde contemporain – sans les hiérarchiser mécaniquement et sans affadir la cohérence de classe d’un projet révolutionnaire ? On propose ici, pour les articuler, une méthode inspirée des travaux de Paul Boccara et du parallèle qu’il a tracé entre l’économie et ce qu’il a proposé d’appeler l’anthroponomie. Précisons qu’on ne prétend pas ici présenter un exposé des conceptions du grand théoricien marxiste mais qu’on croit y avoir trouvé un moyen commode de mettre en ordre différents aspects de la transformation sociale qu’appelle la crise de la civilisation contemporaine.

Le terme de « civilisation » désigne ici la combinaison d’un système économique et d’un système anthroponomique.

Le système économique est l’ensemble des structures et des processus de régulation dans lesquels s’enchaînent la production de biens et services, leur circulation, leur répartition entre les membres de la société, et leur consommation. À la reproduction de ces opérations économiques correspondrait dans le système anthroponomique, de façon analogue, l’enchaînement des opérations par lesquelles les êtres humains reproduisent ou « regénèrent » leur existence biologique, sociale et psychique, et qui comportent un moment parental, un moment consacré au travail, un moment politique, et un moment culturel et psychique,

À partir de cette grille de lecture, il est alors possible de caractériser la civilisation actuelle comme à la fois capitaliste et libérale.

Elle est capitaliste, non seulement en ce que les moyens de production y sont une propriété privée, mais plus spécifiquement en ceci que cette propriété privée prend la forme d’une accumulation d’argent, sans cesse entraînée à s’accroître sans limite par l’accumulation des profits tirés de l’exploitation de la force de travail humaine, grâce la transformation de cet argent en moyens de production. Le taux de profit, qui mesure le rythme de cette accumulation, y régule toute la vie économique. Il engendre les contradictions spécifiques du mode de production capitaliste, et leur développement sous forme de suraccumulation et de dévalorisation du capital.

La civilisation actuelle est libérale, non seulement en ce que les êtres humains y sont principalement considérés comme des individus dotés d’une existence civile autonome, mais aussi en ce que les relations qu’ils entretiennent entre eux prennent typiquement la forme de délégations de pouvoirs : aux représentants politiques (assemblées parlementaires ou monarques élus, comme dans notre Vème République), aux chefs de famille, aux chefs d’entreprises, aux détenteurs de l’autorité en matière culturelle ou religieuse. Ainsi, notre civilisation est à la fois la plus marchande de l’histoire et celle où le développement de l’État et son poids dans la société atteignent leur plus haut degré. Aussi le projet communiste vise-t-il à la fois à dépasser les marchés, et à dépasser l’État et son « double caractère de domination de classe et d’expression de la société de classes dans son ensemble [1] ».

L’unité de la civilisation tient en effet à ce que le système économique et le système anthroponomique interagissent entre eux. L’économie est aussi une affaire d’éducation, de relations sociales et politiques, de culture. De même, la « re-génération » des êtres humains repose sur la reproduction de leurs moyens matériels, sociaux et culturels d’existence.

Enfin, système économique et système anthroponomique interagissent avec le système écologique dont les êtres humains font partie. L’anthroponomie est évidemment liée à leur nature biologique, tandis que production et consommation consistent pour une part importante à interagir avec la nature.

Répondre à la crise de civilisation par une révolution du système économique, du système anthroponomique et de leurs relations avec le système écologique

La crise de la civilisation contemporaine met ainsi en cause les trois systèmes. Il n’est pas besoin d’insister sur ce point en ce qui concerne l’écologie, ni, pour les lecteurs de cette revue, en ce qui concerne l’économie. Les manifestations de la crise anthroponomique sont trop évidentes dans le domaine politique mais elles sont tout aussi visibles dans la perte de sens du travail aujourd’hui fréquemment déplorée, et aussi dans le besoin massif d’une transformation des relations entre genres et entre générations, dont le mouvement féministe témoigne de façon particulièrement universelle de nos jours.

Cette façon de voir les choses aide à donner à la définition du projet communiste toutes les dimensions qu’elle possède dès les premières anticipations des fondateurs du marxisme.

Le principe communiste de partage s’étend non seulement aux richesses mais à toutes les formes de pouvoirs. Il repose sur la perspective d’une rotation des rôles entre tous les membres d’une société, marque de sa transformation en une société sans classes. Le but est une civilisation émancipée à la fois de l’exploitation capitaliste et des dominations liées aux délégations de pouvoir caractéristiques du libéralisme, et qui sont à la racine des formes contemporaines de dominations sexistes, racistes ou culturelles. Le projet va jusqu’au dépassement des marchés et à leur remplacement par des relations économiques visant le maximum de développement des capacités humaines avec le minimum de dépenses en moyens matériels et en travail. Mais il ne consiste pas, contrairement à ce qu’on croit souvent, en un remplacement des marchés par l’État. Il va jusqu’au dépassement de l’État et à son remplacement par des institutions d’essence autogestionnaire, au-delà de la démocratie représentative [2].  Les conditions seraient ainsi créées pour que les contradictions, voire les conflits, qui naîtraient dans une telle société trouvent des modes de résolution non violents, tenant compte de ce que « le libre développement de chacun deviendrait la condition du libre développement de tous ».

S’il est ainsi possible d’énoncer les principes de construction d’une civilisation communiste, il n’y a pas lieu de décrire plus précisément ce que serait la société à laquelle la mise en œuvre de ces principes aboutirait, tant les caractéristiques de cette société dépendent d’une évolution historique faite d’événements à venir impossibles à prévoir. En cela, le marxisme se distingue des utopies communistes et socialistes qui l’ont précédé.

En revanche, il est possible de donner des précisions sur le chemin à emprunter pour aller vers leur réalisation. La première précision est que ce chemin est celui d’un conflit de classes aigu entre la logique communiste et la logique capitaliste qui domine aujourd’hui tous les aspects de l’économie, de l’écologie et de l’anthroponomie. Le processus par lequel passe ce conflit peut être qualifié de transition socialiste entre l’état de choses actuel et celui où la logique communiste est devenue tellement dominante que les stigmates de la société capitaliste et libérale ne pèsent plus sur son développement.

Les objectifs et les moyens d’une transition socialiste vers le communisme

L’appropriation sociale, du local au mondial, des moyens de production, d’échange et de financement tient comme on peut s’y attendre une place importante dans ce processus. Elle s’enrichit d’une prise en considération des buts de la production et des critères qui président aux choix d’investissements, aux choix techniques, aux choix d’embauche « au service d’une nouvelle efficacité sociale et écologique de l’économie, s’appuyant sur des formes de propriété et de pouvoir nouvelles », pour citer les orientations du 38ème congrès du PCF, reprises dans les mêmes termes par la « base commune de discussion » du 39ème congrès. Elle s’articule en effet avec une transformation anthroponomique majeure, « un nouvel âge de la démocratie à tous les niveaux et dans tous les domaines impliquant notamment des pouvoirs d’intervention directe, décentralisés, de tous les acteurs sociaux, des citoyennes et citoyens », jusqu’à dépasser, insisterons-nous, « la séparation bourgeoise entre politique et travail » [3]

C’est pourquoi elle s’articule avec un projet qui se situe au croisement de l’économie et de l’anthroponomie : la construction d’un système de sécurité d’emploi ou de formation. Du point de vue économique, l’aboutissement de ce projet est le dépassement du marché du travail qui, avec le dépassement du marché de biens et services, du marché de l’argent et du marché mondial, structure l’aspect économique de la transition socialiste du capitalisme au communisme. Du point de vue anthroponomique, il émancipe les travailleurs du lien de subordination à un employeur, constitutif du salariat capitaliste et, par-là d’une des principales délégations de pouvoir caractéristiques de la civilisation libérale où l’« homme » – en particulier l’homme au travail – est distinct du citoyen.

Cette définition plus riche et plus ouverte du communisme et du chemin qui y mène ne rend pas le projet moins révolutionnaire. Elle aide au contraire à le revivifier en dépassant les conservatismes qui semblent réduire aujourd’hui à l’impuissance les mouvements tendant à la transformation sociale. Un trait dominant de ces conservatismes consiste à croire que l’action de l’État peut suffire à apporter une réponse aux crises de la civilisation contemporaine, soit pour corriger les inconvénients du capitalisme, soit pour imposer son remplacement par un système fondé sur la propriété publique des moyens de production.  C’est, en particulier, le trait majeur des programmes réformistes, soit, dans le cas de la France, depuis l’exercice du pouvoir par François Mitterrand jusqu’au refus du Parti socialiste d’inscrire de nouveaux pouvoirs des salariés dans la programme de la NUPES, soit dans le choix, tout aussi assumé, de Jean-Luc Mélenchon et des multiples partis qu’il a successivement fondés, de ne porter aucune atteinte au pouvoir patronal, la « rupture » étant, là aussi, attendue de la seule action de l’État : VIème République, « révolution fiscale », État employeur en dernier ressort  pour prétendre traiter le problème du chômage sans mettre en cause la responsabilité des entreprises…

Ouvrir un chemin révolutionnaire, dans le monde tel qu’il est à présent, consiste précisément à intervenir, dans la bataille d’idées, dans les mobilisations sociales, écologiques, féministes, antiracistes, internationalistes, et dans les institutions, pour aider le mouvement populaire à briser ce tabou et à retrouver tout son mordant démocratique et autogestionnaire. C’est là ce qui rend nécessaire l’action d’un Parti communiste organisé pour porter une alternative au pouvoir du capital jusqu’à son cœur : la production, les entreprises et les choix portant sur l’utilisation de l’argent.

Libérer le projet révolutionnaire du poids de l’étatisme

Cela suppose aussi de libérer le projet révolutionnaire des illusions étatistes que l’histoire du XXe siècle a ancrées dans les esprits, nourries qu’elles ont été par le prestige des réalisations des social-démocraties d’Europe occidentales, mais aussi par la ferveur entourant les premiers succès du socialisme étatique qui a fait de l’Union soviétique une superpuissance censée avoir aboli le capitalisme mais ambitionnant, finalement, non pas tant de le « dépasser » que de le « rattraper ». Une forme contemporaine de ces illusions consiste dans diverses interprétations simplistes des institutions du capitalisme monopoliste d’État, telles qu’elles se sont mises en place au milieu du XXe siècle : nationalisations, planification, Sécurité sociale, statut des fonctionnaires…

Ces institutions ne sont pas du « déjà là » communiste qui rendrait inutile l’action organisée d’un parti révolutionnaire, ou qui limiterait cette action à accompagner l’évolution spontanée de la société en se coulant dans le moule parlementaire de l’État bourgeois. Elles ne sont pas davantage des îlots de socialisme que la révolution consisterait à généraliser par la pure volonté d’un « État ouvrier ». Elles ont en réalité un caractère contradictoire. Ce sont à la fois des avancées, anticipatrices, à des degrés divers, d’une logique communiste, et des rouages essentiels du capitalisme tel qu’il s’est transformé au sortir de sa crise systémique des années 1920 et 1930 en se niant lui-même pour continuer à être lui-même – un système économique régi par la tendance irrépressible du capital, sous sa forme argent, à s’accumuler sans cesse.

Ces institutions, et d’autres à créer au fil du rapport des forces créé par les luttes, ne peuvent donc devenir socialistes – c’est-à-dire partie prenante d’une transition révolutionnaire vers le communisme – que si elles sont mises au service d’une logique communiste, touchant non seulement la répartition des richesses mais la production. Cela vaut donc du point de vue économique, et c’est le rôle crucial de nouveaux critères de gestion. Entrant dans un conflit radical avec la rentabilité capitaliste, ils opposent au taux de profit, dans la vie concrète des entreprises et dans les luttes sociales, une nouvelle efficacité économique, sociale et écologique : faire croître la valeur ajoutée disponible pour les salariés et les populations en économisant les dépenses en capital matériel et financier. Cela vaut du point de vue anthroponomique, avec un exercice direct par les salariés de pouvoirs d’intervention et de décisions sur l’utilisation de l’argent, contre la délégation de pouvoir aux directions d’entreprises, fussent-elles publiques et animées d’un projet « socialiste » ! Ainsi, des pôles publics financiers ou industriels sont plus que des entreprises nationalisées : ce sont les foyers d’une conquête de pouvoirs autogestionnaires par leurs salariés, par leurs usagers et par l’ensemble de la société, et des armes de lutte contre les multiples pôles privés qui continueront plus ou moins durablement de les entourer sur le marché national et sur le marché mondial.

On peut ainsi, dans le domaine économique, définir assez précisément, non seulement le but, mais aussi les moyens de la transition socialiste : dépasser le marché du travail par la construction d’un système de sécurité d’emploi et de formation ; dépasser le marché des biens et services par la mise en œuvre de nouveaux critères de gestion et par le développement de nouveaux services publics, lieux privilégiés de mise en œuvre de ces nouveaux critères, et du dépassement de l’État, à travers l’exercice, par les salariés et les usagers, de nouveaux pouvoirs ; dépasser le marché de l’argent par une nouvelle orientation des crédits bancaires, obtenue par l’usage de différents leviers mettant les citoyens en état d’exercer du pouvoir sur l’utilisation de l’argent ; dépassement du marché mondial par de nouveaux traités maîtrisant la concurrence internationale et par une nouvelle organisation monétaire du monde autour d’une monnaie commune mondiale, rendant possible, non pas le « socialisme dans un seul pays » mais une nouvelle mondialisation de paix et de coopération [4].

Des transformations analogues dans le domaine anthroponomique se joignent à celles-là pour faire de la démocratie l’objectif et le moyen du processus révolutionnaire conduisant à une société communiste, dépassant la démocratie représentative elle-même.

Cette façon de présenter les choses peut être considérée à la fois comme plus complexe, mais plus opérationnelle qu’une vision naïve encore très répandue réduisant le socialisme à une extension, soudaine ou progressive, de la propriété publique, qu’il suffirait de généraliser à l’ensemble de l’économie pour atteindre le communisme. On est en effet, aujourd’hui, capable de concevoir un projet politique consistant à participer activement à toutes la diversité des luttes et des contradictions qui agitent le monde contemporain, et à y nouer de nouveaux types d’alliances de classes, en proposant la cohérence d’une logique de développement de toutes les capacités humaines, contre la logique perverse et régressive de la rentabilité capitaliste. Le peuple français en Révolution, pénétré de l’effervescence idéologique des Lumières, a plus fait que les despotes éclairés pour dépasser le vieux monde féodal.


[1] Paul Boccara, « Caractères généraux de l’État capitaliste et de son articulation au mode de production », La Pensée , n° 217-218, janvier-février 1981.

[2] Paul Boccara, « Théorie marxiste et voies autogestionnaires de la révolution en France », La Pensée, 1er trimestre 1986. Cet article repose sur une analyse très rigoureuse des conceptions développées en particulier par Marx, Engels et leurs successeurs, et de la façon dont ces conceptions ont évolué au fil des circonstances historiques de leur élaboration. On en trouvera aussi de larges extraits dans Économie&Politique, n° 800-801, mars-avril 2021.

[3] Paul Boccara, ibid.

[4] Voir dans ce dossier l’article d’Évelyne Ternant, ou encore, Alain Tournebise « Dépasser les ‘quatre marchés’ du capitalisme », Économie&Politique, n° 802-803, mai-juin 2021.

5 Comments

    • Merci Daniel de ce commentaire ! On peut dire que l’anthropologie est une discipline reconnue des sciences humaines, un domaine de recherche très large. Par analogie avec le terme d’« économie » désignant un système caractérisé par ses quatre « moments » (production, circulation, répartition, consommation) celui de système anthroponomique désigne plus précisément quatre moments des relations autres qu’économiques des femmes, des hommes (et des enfants!) entre eux: moment parental, moment du travail, moment de la vie politique, moment de la vie intellectuelle et psychique. C’est une notion très commode pour articuler les différentes dimensions du projet communiste sans les hiérarchiser. Pour mieux l’appréhender, il faut lire l’ouvrage de Paul Boccara, Neuf leçons sur l’anthroponomie systémique (Delga éditeur).

  1. Merci à Denis pour ce texte essentiel à mes yeux et qui donc vient malheureusement beaucoup trop tard dans cette période de préparation de notre 39ème Congrès puisque la plupart des conférences de section se sont déjà tenues. Ce texte aurait certainement aidé à l’appréciation critique et donc constructive de la base commune que nous avons au final choisie, souvent parmi les camarades seulement comme un soutien à notre secrétaire nationale Fabien Roussel.

    Le seul point où j’ai une différence est de ne pas etre assez clair en parlant de société communiste et de déboucher de la periode transitoire toujours nommée socialiste sur le communisme qui serait de façon inconsciente chez nous l’affirmation d’une fin de l’Histoire. Cette forte ambiguïté entre fin et chemins impliquant pour ces derniers des moyens comme l’existence de partis communistes nous présente toujours comme des individus organisés qui detiendraient la vérité sur le devenir permanent de la société, nous ramenant donc aux erreurs du passé récent.

  2. Il faut bien faire comprendre aux citoyens , que ce que l’on propose , n’a rien à voir avec ce qui s’est fait en URSS . Car nous sommes encore perçus comme défendant ce système . On nous fait souvent la remarque lors de distributions de tracts . Avant les dernières élections législatives en réunion avec les forces de gauches , une personne de la FI nous dit :  » Qu’est ce que vous faîtes encore dans ce Parti ? Alors que se sont eux qui sont en retard par rapport à nous . Il y a comme un disque dur anti communiste qui est entré dans leur tête .

  3. On a fait l’analyse de l’échec du  » modèle  » soviétique . Est ce que l’on a fait l’analyse de l’échec de la voie autogestionnaire en Yougoslavie ? Merci .

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