La plus violente des cinq réformes de l’assurance-chômage « suspendue » ?
Au soir de la défaite de son parti aux élections législatives, le Premier ministre a annoncé la « suspension » de la réforme de l’assurance chômage. Dans […]
Au soir de la défaite de son parti aux élections législatives, le Premier ministre a annoncé la « suspension » de la réforme de l’assurance chômage. Dans […]
Les dernières prévisions financières de l’UNEDIC [i] révèlent la gravité des ponctions exercées par l’État sur les ressources de l’assurance chômage.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale a été adopté définitivement le 2 décembre après cinq recours à l’article 49-3 de la Constitution et le rejet d’une dernière motion de censure.
Après la réforme scandaleuse de l’assurance chômage de 2019 qui s’inscrivait déjà dans la reprise en main par le gouvernement avec l’échec des négociations entre les organisations syndicales et patronales, le projet de loi en discussion prétend répondre à des mesures « d’urgence » relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du « plein emploi ».
Le principe fondamental pour la création de ce nouveau service public d’emploi et de formation serait l’affiliation automatique et universelle dès la fin de l’obligation scolaire. Cette affiliation serait du même type que l’affiliation à la Sécurité sociale. Elle ouvrirait un droit à un emploi ou à une formation rémunérée de bon niveau pour une insertion dans l’emploi qualifié.
Le décret réformant l’assurance-chômage, publié le 26/07/2019, devait entrer en application en novembre 2019 mais il a été plusieurs fois reporté. Cependant, malgré le déferlement de la crise sanitaire et sociale en 2020-2021, la réforme est relancée en 2021 par Elisabeth Borne nommée ministre du travail en juillet 2020. Elle persiste à faire passer cette réforme désastreuse pour les chômeurs, malgré l’opposition de tous les syndicats.
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