Le projet de loi de finances pour 2022 est pour le moins succinct et se positionne clairement comme un texte de « retour à la normale » après deux années de mise en œuvre du « quoi qu’il en coûte » décrété par le Président de la République, face à la crise sanitaire.
Malgré l’imprévisibilité de la situation sanitaire et les aléas de la conjoncture mondiale, le gouvernement fonce dans le brouillard vers son objectif de toujours : favoriser la rentabilité des capitaux en comprimant les dépenses pour les services publics.
Un rapide examen des crédits inscrits au titres des dépenses du projet de loi de Finances 2021 confirme combien le discours gouvernemental sur le « plan de relance » est loin de la réalité budgétaire.
« L’Etat a fait le maximum pour soutenir les entreprises et les salariés depuis le début de la crise et il continuera de faire le maximum », a dit Bruno Le Maire. En réalité, c’est « le maximum » pour soutenir le capital, éventuellement repeint en vert. « Le minimum », ce seraient des mesures concrètes pour aider à faire prévaloir une autre logique économique et politique, à partir des luttes dans les entreprises.
Le point sur les différentes mesures budgétaires prises depuis que l’épidémie a atteint la France.
Face à la crise, les hôpitaux toujours soumis à l’austérité ! Après 1 an de grève dans les hôpitaux dénonçant les manques de moyens (donc de […]
Critique Les montants budgétaires supplémentaires sont très maigres : seulement 6,3 Md€ réellement mis. Le reste en simple garantie, qui n’amène pas de déboursement en fait. […]
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