Dix idées fausses sur la dette publique
La « dette », source de tous nos maux ? Pas vraiment, et pas comme on le croit. Quelques fausses évidences dont il serait bon de se libérer.
La « dette », source de tous nos maux ? Pas vraiment, et pas comme on le croit. Quelques fausses évidences dont il serait bon de se libérer.
Il a été souligné que le Nouveau Front populaire a été la seule force en présence, depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, à présenter un programme chiffré. Cela n’est en rien le reflet du hasard mais celui d’un fait politique : le Nouveau Front populaire propose une logique économique radicalement différente de celle qui a inspiré la politique d’Emmanuel Macron depuis son arrivée à l’Élysée.
Commandé par la première ministre, le rapport « Les incidences économiques de l’action pour le climat » lui a été remis le juin dernier par ses deux auteurs Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz. Sa publication a vite créé le « buzz » par quelques propositions comme la taxation du patrimoine des plus riches. Mais c’est l’arbre qui cache le désert, car on y cherchera vainement des idées vraiment originales.
Cet article est le second de la série « Keynes : quel rapport à la théorie et à la politique économique ? », commencée dans le numéro précédent sous le titre « Une nouvelle théorie économique en rupture avec la théorie néoclassique ».
Keynes prétend sauver le capitalisme en crise. Aussi il élabore une nouvelle théorie économique explicative de la dépression de l’entre- deux- guerres, afin de construire une nouvelle politique économique. Cela nécessiterait de rompre avec la théorie et la politique économique néoclassique. Nous présentons dans ce numéro l’apport de Keynes à la théorie économique. Dans le prochain numéro, nous présenterons son apport à la politique économique.
Séance commune de deux séminaires de la Fondation Gabriel Péri : « Face à la pandémie : des choix de société » et « Capitalisme : vers un nouveau paradigme ? » Avec Jézabel Couppey-Soubeyran, économiste, maîtresse de conférences à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne en économie monétaire et financière et conseillère scientifique de l’Institut Veblen, et Denis Durand, codirecteur d’Économie&Politique et membre du conseil d’administration de la Fondation Gabriel-Péri. Le débat était animé par Alain Obadia, président de la Fondation Gabriel-Péri.
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