Europe et enjeux énergétiques

25 août 2023 Alain Tournebise 0

La libéralisation forcenée du secteur a abouti à un échec patent qui met à l’ordre du jour une transformation radicale des règles européennes en matière de production et de distribution de l’énergie. Les peuples européens ont les moyens juridiques et politiques d’y parvenir.

Prix de l’électricité : la réforme du marché ne suffira pas.

17 novembre 2022 Alain Tournebise 0

Dans un précédent article (Cf. Économie&Politique n° 816 817, « Le marché, mais pas que »), il a été rappelé que l’augmentation des prix de l’électricité , si elle s’est emballée au cours des derniers mois, a, en fait, débuté de manière structurelle depuis la libéralisation du secteur électrique, en raison de sa déstructuration qui en a complexifié les mécanismes d’échange et donc alourdi les coûts et de sa privatisation qui a entraîné la multiplication d’ acteurs souvent parasitaires sans réel rôle autre que le prélèvement de profit à tous les maillons de la chaîne de valeur. Le présent texte vise à poursuivre cette analyse critique.

Flambée des prix de l’électricité :
le marché, mais pas que

7 septembre 2022 Alain Tournebise 0

Depuis plusieurs mois, les prix de l’électricité ont crû de manière quasi incontrôlable, au point que même Bruno Le Maire s’en est ému en mettant cette flambée sur le compte du marché unique européen, jugé « aberrant » et « obsolète ». Car l’augmentation des prix de l’électricité ne date pas de 2021, et, plus qu’au seul marché européen de l’électricité, elle est due à la déstructuration du secteur, à sa privatisation et à un certain nombre de dispositifs bien franco-français instaurés par la loi NOME sur la nouvelle organisation du marché de l’électricité. Une loi adoptée en 2010, proposée par le gouvernement Fillon dont faisait partie un certain… Bruno Le Maire.

Dépasser les « quatre marchés » du capitalisme

23 juin 2021 Alain Tournebise 1

Le capitalisme est le plus « marchand » de tous les systèmes économiques. C’est pourquoi, le dépasser jusqu’à son abolition, c’est dépasser les quatre marchés où se déploient les opérations de ce système et sa régulation par le taux de profit : marché des produits, marché du « travail », marché de la monnaie et, reliant entre eux les différents marchés nationaux, le marché international.