Dix idées fausses sur la dette publique
La « dette », source de tous nos maux ? Pas vraiment, et pas comme on le croit. Quelques fausses évidences dont il serait bon de se libérer.
La « dette », source de tous nos maux ? Pas vraiment, et pas comme on le croit. Quelques fausses évidences dont il serait bon de se libérer.
La Banque de France a enregistré en 2023 une perte (résultat ordinaire avant impôt) de 12,5 milliards d’euros, à comparer à un bénéfice de 4,4 milliards en 2022.
Depuis quelque temps, la dette publique est l’objet d’une croisade des représentants politiques de l’arc capitaliste. La priorité serait de rembourser la dette avant même de se développer et de renforcer nos services publics ? Se couper un bras, en amputant les services publics, et laisser couler la plaie ouverte ? C’est exactement l’inverse qu’il faut faire : se développer d’abord, cela permettra ensuite d’« avaler » la dette qui pèsera moins lourd. Pour cela il faut utiliser l’argent autrement et ne pas nourrir le cancer des marchés financiers, C’est comme cela qu’on a fait à la Libération en 1944-45, la dette ne se résorbant qu’à partir des années 1950.
Nous ne pouvons pas nous contenter de « désobéir », à la façon dérisoire d’enfants turbulents, aux institutions européennes. Nous proposons un chemin pour obliger ces institutions, et principalement la Banque centrale européenne, à obéir aux citoyens dont elles gèrent l’argent, afin d’en faire des instruments d’émancipation contre la dictature des marchés financiers.
Avec le dollar au centre du système monétaro-financier international, les États-Unis disposent d’un privilège exorbitant : s’endetter dans leur propre monnaie. C’est la clé de l’hégémonie du capital états-unien sur l’économie mondiale.
L’euro a été mis en place comme une pièce de la mondialisation financière sous hégémonie des États-Unis, au détriment du développement des capacités humaines en Europe.
La hausse des endettements publics, les crises financières et les tentatives de « dédollarisation » des relations monétaires internationales sous l’impulsion des BRICS mettent en cause la domination du dollar.
Les États-Unis, sous Trump puis sous Biden, ont lancé une contre-offensive monétaire, commerciale et géostratégique qui a pour effet de renforcer leur emprise financière, politique, militaire sur l’Europe.
Le 39ème congrès du PCF propose une voie pour dépasser cette crise et pour construire pacifiquement un monde de coopération.
En faisant remonter brutalement les taux d’intérêt, les politiques monétaires menées par les banques centrales au nom de la lutte contre l’inflation aggravent la crise structurelle des finances publiques.
Échelon particulièrement stratégique de l’action publique, les régions prennent de plein fouet la conjonction des crises économique, sociale, sanitaire, écologique, politique. Ces réalités nous confrontent à l’urgence à développer la liaison entre luttes pour les services publics et audace dans les propositions des élus.
La remontée des taux d’intérêt, tant redoutée, est devenue une réalité. C’est une décision politique, pas un effet de la « nature ». Cette décision est imposée par la domination du capital dans notre société.
andis que d’immenses défis taraudent l’avenir de l’Union Européenne et de ses États membres, les grandes priorités d’Emmanuel Macron –- fuite en avant dans la course aux armements avec l’Europe de la défense, renforcement sécuritaire de la forteresse anti-migrants et aliénation de l‘outil monétaire aux logiques de marché – contredisent les intérêts des travailleurs français comme ceux de leurs collègues des peuples d’Europe.
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