
Financer une révolution écologique
L’enjeu social est le coeur du défi écologique. Le relever c’est conquérir des pouvoirs sur l’utilisation de l’argent, dans les entreprises et jusqu’à la Banque centrale européenne.
L’enjeu social est le coeur du défi écologique. Le relever c’est conquérir des pouvoirs sur l’utilisation de l’argent, dans les entreprises et jusqu’à la Banque centrale européenne.
Fidèle à sa vocation d’outil au service des militantes et militants, Économie&Politique consacre ce dossier à l’exploration, sous des angles variés, des voies qui peuvent s’ouvrir pour changer radicalement les bases et les perspectives de la construction européenne, et pour l’émanciper de l’impérialisme états-unien.
La libéralisation forcenée du secteur a abouti à un échec patent qui met à l’ordre du jour une transformation radicale des règles européennes en matière de production et de distribution de l’énergie. Les peuples européens ont les moyens juridiques et politiques d’y parvenir.
Un tableau complet de ce qu’est devenu Engie au fil des restructurations financières de ces dernières années, et un plaidoyer pour un autre rôle de l’État au sein de ce groupe industriel et financier.
Introduction à l’assemblée citoyenne organisée le 25 novembre à Maquens à l’invitation de la fédération de l’Aude du PCF Tout d’abord, aborder la question du prix […]
Il est très éclairant de placer les luttes politiques en France dans une perspective européenne et mondiale. Tous les documents (en anglais et en français) […]
La première économie de la zone euro, percutée par la flambée des prix de l’énergie mais aussi par un asséchement des débouchés de son industrie exportatrice, entre dans une forte zone de turbulence et sera confrontée à une croissance qui sera au moins légèrement négative en 2023 comme l’anticipe désormais le gouvernement allemand lui-même.
Dans un précédent article (Cf. Économie&Politique n° 816 817, « Le marché, mais pas que »), il a été rappelé que l’augmentation des prix de l’électricité , si elle s’est emballée au cours des derniers mois, a, en fait, débuté de manière structurelle depuis la libéralisation du secteur électrique, en raison de sa déstructuration qui en a complexifié les mécanismes d’échange et donc alourdi les coûts et de sa privatisation qui a entraîné la multiplication d’ acteurs souvent parasitaires sans réel rôle autre que le prélèvement de profit à tous les maillons de la chaîne de valeur. Le présent texte vise à poursuivre cette analyse critique.
Nous rendons compte de quelques moments forts du débat qui, le 10 septembre à la fête de L’Humanité, a réuni au stand national du PCF Frédéric Boccara, membre du comité exécutif national du PCF, Sylvestre Huet, chroniqueur scientifique, et Sandrine Rousseau, députée (EELV) de Paris. Le débat était animé par Muriel Ternant, présidente du groupe communiste au conseil régional de Bourgogne – Franche-Comté.
Depuis plusieurs mois, les prix de l’électricité ont crû de manière quasi incontrôlable, au point que même Bruno Le Maire s’en est ému en mettant cette flambée sur le compte du marché unique européen, jugé « aberrant » et « obsolète ». Car l’augmentation des prix de l’électricité ne date pas de 2021, et, plus qu’au seul marché européen de l’électricité, elle est due à la déstructuration du secteur, à sa privatisation et à un certain nombre de dispositifs bien franco-français instaurés par la loi NOME sur la nouvelle organisation du marché de l’électricité. Une loi adoptée en 2010, proposée par le gouvernement Fillon dont faisait partie un certain… Bruno Le Maire.
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