Dans un précédent article (Cf. Économie&Politique n° 816 817, « Le marché, mais pas que »), il a été rappelé que l’augmentation des prix de l’électricité , si elle s’est emballée au cours des derniers mois, a, en fait, débuté de manière structurelle depuis la libéralisation du secteur électrique, en raison de sa déstructuration qui en a complexifié les mécanismes d’échange et donc alourdi les coûts et de sa privatisation qui a entraîné la multiplication d’ acteurs souvent parasitaires sans réel rôle autre que le prélèvement de profit à tous les maillons de la chaîne de valeur. Le présent texte vise à poursuivre cette analyse critique.