Il nous faut combattre les objectifs du traité néolibéral de Lisbonne (2007) : « un marché intérieur où la concurrence est libre et non faussée», et faire monter des propositions pour des objectifs progressistes.
Aujourd’hui, élus, institutions, et citoyens « découvrent » la situation des médicaments : la pénurie. Mais elle n’est pas arrivée par hasard ou par malédiction. C’est un système qui a été pensé, débattu aux plus hauts niveaux, financé, mis en œuvre pour le Capital.
Ce PLFSS masque la crise de notre système de protection sociale. Il est dominé par l’objectif prioritaire de réduction des dépenses sociales et des financements sociaux.
Le système européen de statistiques intégrées de la protection sociale, SESPROS, mis en œuvre par Eurostat, concernant l’ensemble des pays de l’Union européenne, peut nous permettre de comparer les dépenses de protection sociale à caractère solidaire et d’en tirer des leçons pour construire une véritable Europe sociale.
Aucun service public n’échappe aux ravages des politiques d’austérité. Même la collecte du sang et son utilisation au service de la santé des êtres humains sont livrés à l’obsession de la rentabilité capitaliste.
Les médicaments, des « biens publics » ? des « biens communs » ? Dans l’urgence de la pandémie, le débat se précise. Quels objectifs, quels moyens de les atteindre, quels pouvoirs ? Après notre dossier du précédent numéro, un nouveau point de vue à partir des réalités du marché mondial.
Depuis bientôt un an, les Françaises et les Français essaient de comprendre. Comprendre pourquoi leur vie quotidienne, comme celle de millions de gens à travers le monde, a […]
Économie & Politique ouvre dans ce numéro le débat sur les moyens de faire des vaccins des biens communs de l’humanité.
La pandémie a révélé les dégâts causés dans l’hôpital public par l’austérité budgétaire et par l’introduction de gestions inspirées des critères capitalistes : diagnostic et propositions pour reconstruire.
« Détruire systématiquement l’œuvre du Conseil national de la Résistance » : le mot d’ordre du patron de l’assurance privée Denis Kessler a été largement mis en œuvre dans le domaine de la santé.
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