On discute à l’infini des mérites comparés d’une solution inutile (rendre perpétuelle la dette déjà détenue par les banques centrales) et d’une solution impossible (annuler toute la dette passée) à un problème qui ne se pose pas (de toute façon, la dette passée ne sera jamais remboursée). On devrait s’intéresser davantage au financement des dépenses futures pour les services publics. Tribune publiée dans L’Humanité dimanche du 16 janvier 2021.
Étiquette : Banque centrale européenne
Version longue de la contribution de Frédéric Boccara à la rubrique « Débats et controverses » dans L’Humanité du 11 janvier 2021
La baisse des recettes publiques causée par la chute de l’activité et les dépenses supplémentaires engagées depuis l’arrivée de la pandémie ont augmenté la dette publique de près de 200 milliards d’euros. Aujourd’hui, on entend…
« La dette » n est pas une malédiction mais un problème auquel il faut apporter des solutions.
Article publié dans L’Humanité du 7 mai 2020 (version longue).
Des propositions pour conjurer la catastrophe imminente.
La BCE doit servir aux Bien Communs (santé, emploi, climat) et non à la finance. La crise sanitaire sans précédent appelle une solidarité nouvelle pour de véritables coopérations dans le domaine de la santé et de la production des biens et des services liés à celle-ci. Cela interpelle l’Union européenne, pour les peuples européens et dans sa contribution au monde.
La transformation de l’Europe ne peut pas reposer sur la seule action des gouvernements, qu’elle prenne la forme d’une négociation ou celle d’une transgression des règles. Les enjeux de pouvoir se posent aussi à tous les moments du cycle du capital : dans les décisions d’embauche, d’investissement, de recherche prises par les multinationales, et dans les décisions de financement.